Quel meilleur moment pour évoquer les crèmes solaires que la rentrée ? Comme une carte postale sensorielle envoyée à soi-même. Une manière de se souvenir d’une odeur particulière, d’un moment ensoleillé. Trop ensoleillé bien souvent. Tout le monde s’accorde pour dire que les crèmes solaires sont bénéfiques pour lutter contre les méfaits des rayons ultraviolets mais qui sait qu’elles le sont beaucoup moins pour les récifs coralliens ? Pas facile, facile, dans ces conditions, de continuer à faire comme avant…
Si les marques sont de plus en plus nombreuses à proposer des protections solaires aux formules plus clean qu’avant, ce n’est pas encore assez pour les scientifiques, ces chevaliers verts qui veulent aller toujours plus loin. Certains souhaitent ainsi lutter contre le blanchissement des coraux dû à la présence de substances chimiques comme l’oxybenzone dans la composition des crèmes solaires. Un blanchissement alarmant qui pourrait rapidement conduire à leur extinction.
Biologistes marins et experts du soin de la peau ont donc travaillé main dans la main pour mettre au point une crème solaire qui protège des méfaits des rayons ultraviolets tout en étant capable d’inverser le mécanisme du blanchissement des récifs coralliens et, ainsi, de contribuer à leur croissance. Quoi de plus durable qu’un produit régénérant ?
L’initiative est née sous le soleil d’Eilat, ville balnéaire située au sud d’Israël qui abrite la réserve sous-marine de Coral Beach composée d’une centaine d’espèces de coraux et de plusieurs centaines d’espèces de poissons. Baptisée Reef Relief, cette protection d’un nouveau genre a été formulée à partir d’un écran solaire minéral sans aucune nanoparticule et contenant un mélange d’oligo-éléments utilisés par les éleveurs de coraux pour les nourrir. Il fallait y penser. Avec un facteur de protection solaire (SPF) de 30 à 50, cette crème solaire peut ainsi se targuer d’être la première à porter une nouvelle certification, le RPF (Reef Protection Facteur). La première crème « coraux-friendly » est née.
Pourquoi ce qui est bon pour nous ne pourrait-il pas, aussi, l’être pour la planète ?
