Outre Atlantique, tous les pointus de la cosméto ne jurent plus que par la Farm cosmetic, une offre de beauté bio, locale, végan et éco-responsable.C’est beaucoup demander, mais pourquoi pas. Il faut avoir de l’ambition quand on est une marque. Tata Harper, une Américaine d’origine colombienne, l’a bien compris, elle qui est devenue, avec la marque qui porte son nom, l’incarnation de cette nouvelle niche clean and green, faite de produits exclusivement fabriqués dans sa ferme du Vermont, sans aucun ingrédient de synthèse, mais avec une approche très high-tech du soin de la peau. Car, si être durable et responsable a toujours à voir avec les distances parcourues par un produit, rien n’empêche le recours à la technologie de pointe. Au contraire. « Ma définition du naturel est que tout doit venir de la terre, mais, entre la terre et le pot, il se passe beaucoup de choses » affirme ainsi Tata Harper. Nous voilà très loin des crèmes hydratantes au calendula de mamie.
La tendance bio-tech existe aussi chez nous, même si elle n’est pas encore incarnée par un semi people (un peu de patience). Toutes les multinationales de la beauté y travaillent. Le Conseil Départemental des Vosges aussi. Plutôt inattendu. Il y a peu, il mandatait ainsi les Laboratoires Phytodia pour lancer un programme de recherche scientifique destiné à prouver la présence de molécules précieuses et puissantes dans une sélection de plantes présentes sur son territoire. Résultat ? Une marque de produits cosmétiques est née au nom évocateur de FORêT L’effet Vosges, à base de plantes aux propriété spécifiques : la myrtille bluet, la mélisse, la fougère, le sapin… Il n’y a pas que des étangs dans les Vosges. Place à la Forest cosmétic. From forest to face. La recherche cosmétique, cela peut aussi être bon pour l’image d’une région.
Tata Harper et la région des Vosges viennent ainsi, chacune à leur manière, nous dire que la nature n’a pas fini de nous livrer ses secrets et aussi que la high-tech peut l’y aider. Technologie et nature ne sont donc pas à opposer. Au contraire. C’est même en les réconciliant que peut naître une cosmétique responsable.
