Récup’ pain

Tous les acteurs de l’économie doivent penser durable… même les commerces de proximité.

Il aura fallu près d’un an de travail au boulanger pâtissier Benoît Castel pour mettre au point sa recette inédite de pain réalisé à partir de pains invendus. Le reflet de son investissement pour limiter le gaspillage alimentaire tout en continuant à proposer les pains au caractère affirmé qui ont fait sa réputation comme son célèbre Pain du coin au miel, au sel de Salish et au levain naturel.

Pour son pain « anti-gaspi », astucieusement baptisé Pain d’hier et de demain (qui aurait pu aussi s’appeler Pain pas perdu pour tout le monde…), Benoît Castel rassemble tous les pains invendus de ses trois adresses parisiennes avant de les torréfier au four pour obtenir une texture proche de la biscotte. Transformé en chapelure très fine, ce pain toasté est ensuite mélangé à de l’eau bouillante pour obtenir une crème de pain semblable à une crème pâtissière à la couleur très brune dans laquelle il incorpore une farine bio et du levain naturel fait maison pour obtenir une pâte à pain qui sera cuite deux fois. Il en résulte un vrai pain de garde qui se conserve pendant une semaine entière.

L’engagement d’une marque ou d’une enseigne en faveur d’une consommation plus durable sera d’autant plus fortement perçu qu’il sera incarné par un produit ou un service porteur de ses valeurs et consommé au quotidien. Ceux qui l’achèteront ou y souscriront prendront ainsi chaque jour conscience de l’enjeu associé à leur consommation et auront le sentiment d’y répondre. Il n’y a pas d’engagement sans preuve d’engagement.

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