Encore et encore

La seconde main vous parle

Bon d’accord, la seconde main, tout le monde connait, toutes les marques en proposent et tous les consommateurs sont tentés par en acheter, au moins une fois. Alors, quoi de neuf sous le soleil recyclé ? A cette question, le Collectif Encore répond en décidant de venir rappeler l’histoire de chaque pièce de seconde main proposée. Car, s’il existe des objets et des vêtements qui ont quelque chose à dire, ce sont bien ceux qui ont eu une première vie. Il était temps que quelqu’un vienne le rappeler. 

Souligner la valeur émotionnelle de la seconde main, telle est l’ambition du Collectif Encore désireux de sortir cette catégorie de produits des seules motivations économiques et écologiques en lui ajoutant un supplément de poésie. Une manière d’en stimuler la désirabilité, de tisser de nouvelles formes de liens avec ses acheteurs… et de prendre à rebrousse poils tous les acteurs de ce marché, de plus en plus nombreux, qui cherchent reproduire les codes du neuf en reconditionnant les objets comme s’ils n’avaient jamais été utilisés. Reconditionner des objets, cela peut aussi signifier les présenter dans de nouvelles conditions. Un nouvel imaginaire est né.

Concrètement, le Collectif Encore propose un outil (une web app) permettant d’accéder à l’histoire des objets et vêtements proposés en seconde main sous la forme d’un texte enregistré ou de photos accessibles depuis un QR Code. Une expérience nouvelle et touchante qui devrait inciter les clients à passer plus de temps en magasins et susciter quelques échanges émotionnels « engageants » sur les réseaux, nourris par chaque imperfection du produit et anecdote sur ses origines. Tous les moyens sont bons pour se différencier. 

Mais, au-delà de ces avantages stratégiques sur un marché de plus en plus concurrencé, c’est un nouveau regard sur les produits de seconde main que propose le Collectif Encore. Car, plus que leur rareté, qui leur permettrait de passer du statut de « seconde main » à celui de « vintage », c’est leur place dans une chaîne humaine qui est ici valorisée. Une manière de venir nous rappeler que la vocation de la seconde main est de passer de main en main et que c’est pour cela que l’on qualifie de solidaire l’économie qui lui est associée.

Des déchets en or

Cinquante-cinquante

Plus tard

Les bonnes pratiques

Les projets éco-responsables de l’agence d’Artagnan.

sincere