Ils sont jeunes, ils sont sincères, ils veulent changer le monde et l’empêcher de courir à sa perte, Nicolas Simon et Maxime Deguine sont les fondateurs de La Marque en Moins, une marque de produits ménagers respectueux de la planète et de la santé des usagers, lancée en avril 2020, quelques jours après le début de la guerre contre la Covid. Mauvaise pioche. Mais c’est maintenant que l’on entend parler d’elle. Il n’est jamais trop tard pour sauver la planète. Une marque 100% made in France, of course, qui s‘adresse à toute la maison, du sol au plafond sans oublier ses habitants.
Fort des constats que les produits ménagers sont composés pour 95% d’eau et que leurs emballages sont à usage unique, La Marque en Moins propose des produits concentrés, constitués de composants naturels, 100 % biodégradables et livrés directement dans les boîtes aux lettres et dans des cartons recyclés. Lessive en capsules, tablettes pour lave-vaisselle et quatre produits nettoyants (pas un de plus : un pour les vitres, un dégraissant pour la cuisine, un anticalcaire pour la salle de bains et un multi-surfaces) sous la forme de petites cartouches à diluer dans de l’eau. Le tout à des prix, eux aussi, concentrés pour s’adresser au plus grand nombre. Puisqu’avec la crise sanitaire, le marché des produits ménagers affiche une belle santé (+26% en grandes surfaces en 2020, selon l’IRI) et que les consommateurs sont devenus plus conscients des enjeux écologiques, il aurait été dommage de ne pas en profiter. La Marque en Moins dispose aujourd’hui de plus de 20 000 clients…
Supprimer tout ce qui ne sert à rien est, bien souvent, ce qui anime ceux qui veulent réduire l’impact de la consommation sur l’environnement. Si l’intention est louable, les conséquences peuvent toutefois (un peu) faire peur tant nous (les consommateurs) sommes attachés à nos habitudes et à ce que nous connaissons. La seule manière de sortir de cette crainte est de proposer de nouveaux référents : de nouveaux codes et de nouveaux gestes, plus vertueux et, surtout, capables de se substituer aux précédents. Moins d’emballages mais pas moins de rites. Car la consommation est d’abord affaire de rites.
