Geev, la place de marché C2C spécialisée dans le don, créée en 2016 avec l’idée (simple mais il fallait y penser) de géolocaliser et de structurer le marché du don entre particuliers, a étendu son activité aux professionnels. Les distributeurs peuvent y déposer leurs invendus et répondre ainsi aux nouvelles exigences de la loi Agec qui oblige les acteurs du meuble, du jouet et du sport, de plus de 100 mètres carrés, à reprendre gratuitement leurs produits anciens lorsqu’ils en vendent un neuf. Ce qui ne sert plus aux uns peut profiter aux autres. Plus les objets circulent, plus la consommation se montre sous un jour vertueux.
La jeune pousse, qui a levé 3 millions d’euros au total depuis sa création, comptait 3,9 millions d’inscrits en 2022, dont 2,2 millions qui se sont connectés au moins une fois pendant l’année. 30% des utilisateurs donnent, 30% récupèrent et 40% font les deux, précisent les fondateurs de Geev.
Chez Conforama ou C Discount, le client peut ainsi, soit voir son meuble ou son appareil repris gratuitement le jour de la livraison, soit le faire apparaître sur l’application de dons entre particuliers. Il lui suffit pour cela de cocher Donner avec notre partenaire Geev. A condition, toutefois, que l’équipement en question soit de même nature et dimension que le produit livré et démonté pour faciliter la manipulation.
En permettant aux enseignes de proposer sur leur site une solution de reprise par le don, Geev leur permet de se doter, sans effort, ni logistique, d’une image d’acteur engagé en faveur de l’économie circulaire. Quant à leurs clients, ils voient leur propre image se modifier en donnant à leurs achats une dimension citoyenne nouvelle et valorisante, là aussi, sans effort. Tout le monde y gagne.
Mieux encore : Geev permet également, depuis juillet 2022, aux distributeurs de donner leurs invendus directement sur son site. Cette solution, actuellement déployée sur 10 magasins en France, génère de nouvelles sources de trafic en leur permettant de capter des consommateurs situés à proximité qui ne les connaissaient pas forcément. Futurs clients en perspective. Oui, le don peut aussi se mettre au service de la consommation… Qui l’aurait imaginé ?