Face aux défis environnementaux actuels et à l’aube d’entrer dans son 4ème siècle d’existence, la célèbre marque de champagne Maison Ruinart est, depuis longtemps, engagée en faveur de la préservation des sols vivants ainsi que de la transmission des savoir-faire et de la culture. Au-delà d’une nécessité, le développement durable est pour la Maison Ruinart une source d’innovation, un moteur créatif. L’occasion de se pencher sur la question de l’emballage et se demander comment remplacer l’incontournable étui en carton qui fait ici partie des attendus de base.
La réponse est simple : faire mieux et plus responsable. Deux années de recherche et de développement ont quand même été nécessaires pour trouver une solution alternative éco-conçue : une enveloppe protectrice, composée de 99% de papier issu de fibres naturelles de bois provenant de forêts européennes éco-gérées, exactement moulée à la forme du flacon. Neuf fois plus léger que son prédécesseur, cet emballage inédit permet à la Maison de réduire de 60% son impact carbone selon la méthode BEE (Bilan Environnemental des Emballages) de l’ADEME.
Cette « seconde peau », pertinemment baptisé « crayères », a été développée par la manufacture anglaise James Cropper au savoir-faire papetier reconnu depuis 1845 et installée aux abords du parc national du Lake District, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Doux au toucher, velouté comme la craie, il habille la bouteille Dom Ruinart donnant l’illusion que celle-ci a été directement taillée dans la roche crayeuse caractéristique de la région de Champagne. Adapté à une conservation de plusieurs mois au réfrigérateur, l’étui garde son intégrité dans l’humidité d’une cave et jusqu’à 3 heures dans un seau rempli de glace. Il peut ainsi être conservé jusqu’au service ou réutilisé comme un écrin… Quand deux entreprises séculaires se réunissent, c’est souvent l’innovation qui en ressort.
Légère, esthétique et fonctionnelle, l’enveloppe « seconde peau » suggère aussi une nouvelle gestuelle de service inspirée par la manière dont les maîtres d’hôtels enroulent une serviette blanche autour des bouteilles de champagne. Pas d’innovations sans nouveaux gestes.
